MELHORES MÚSICAS / MAIS TOCADAS
francis cabrel - african tour
Déjà nos villages s'éloignent
Quelques fantômes m'accompagnent
Y'aura des déserts, des montagnes
A traverser jusqu'à l'Espagne
Et après... Inch'allah
On a de mauvaises chaussures
L'argent cousu dans nos doublures
Les passeurs doivent nous attendre
Le peu qu'on a ils vont le prendre
Et après...
Est-ce que l'Europe est bien gardée ?
Je n'en sais rien
Est-ce que les douaniers sont armés ?
On verra bien
Si on me dit, c'est chacun chez soi
Moi je veux bien, sauf que chez moi
Sauf que chez moi y'a rien
Pas de salon, pas de cuisine
Les enfants mâchent des racines
Tout juste un carré de poussière
Un matelas jeté par terre
Au dessus... Inch'allah
Vous vous imaginez peut-être
Que j'ai fait tous ces kilomètres
Tout cet espoir, tout ce courage
Pour m'arrêter contre un grillage
Est-ce que l'Europe est bien gardée ?
Je n'en sais rien
Est-ce que les douaniers vont tirer ?
On verra bien
Si on me dit, c'est chacun chez soi
Moi je veux bien, sauf que chez moi
Sauf que chez moi y'a rien
Je n'en sais rien
On verra bien
Moi, je veux bien
Sauf que chez moi...
La moitié d'un échafaudage
J'en demande pas davantage
Un rien, une parole, un geste
Donnez-moi tout ce qu'il vous reste
Et après...
Je n'en sais rien
On verra bien
Moi, je veux bien
Sauf que chez moi...
Déjà nos villages s'éloignent...
francis cabrel - algo mas de amor
Si es verdad que la gente se ama
Si los niños somos iguales
(pues) lo vamos a lograr
Es casi más fácil que cantar
Hay que pedir
Que nos regalen
Algo más de amor que lo normal
Si la luz es la misma siempre
Aunque hay pieles que ellos prefieren
Lo vamos a lograr
Es casi más fácil que cantar
Hay que pedir
Que nos regalen
Algo más de amor que lo normal
Tan sólo un poco más de amor
Sin frialdad
Sin soledad
Y sin dolor
Si en la cima de nuestro sueño
Ellos tratan de corromperlo
Lo vamos a lograr
Es muestra misión
Es casi más fácil que cantar
Hay que pedir
Que nos regalen
Algo más de amor que lo normal
Si es verdad que la gente se ama
Y los niños somos iguales
(pues) lo vamos a lograr
Es muestra misión
Es casi más fácil que cantar
Vamos a lograr
Que nos regalen
Algo más de amor que lo normal
francis cabrel - ami
Ami cherche un autre ami perduDans l'immensité des nuesVisages et corps inconnusRêveur cherche à retrouver son cielDu fond de la nuit appelleSon étoile maternelleCar il y a vingt ans un orageL'a fait tomber de mon nuageEt m'a laissé seul dans ce monde abandonnéAu matin d'un lointain voyageJe suis tombé de mon nuageJe n'ai jamais senti la terre sous mes piedsReviens, étoile aux plaines d'argentReviens chercher ton enfantAvant qu'il ne soit géantAvant qu'il ne se brûle à un feuQu'il ne se blesse à un jeuAvant qu'il ne soit trop vieuxCar il y a vingt ans un orageL'a fait tomber de mon nuageEt m'a laissé seul dans ce monde abandonnéAu matin d'un lointain voyageJe suis tombé de mon nuageJe n'ai jamais senti la terre sous mes piedsIl y a vingt ans un orageL'a fait tomber de mon nuageEt m'a laissé seul dans ce monde abandonnéAu matin d'un lointain voyageJe suis tombé de mon nuage
francis cabrel - animal
Tu voudrais qu'elle t'aime
T'as changé tes manières,
Tu prends des allures mondaines,
Tu racontes seulement
Tes voyages en première, en première.
Tu veux qu'elle t'estime,
Tu sors tes plus belles lectures,
T'as vu des centaines de films,
T'expliques d'où viennent
Ces tapis sur le mur, sur le mur.
Et y'a une heure où va retentir ... Ie signal.
Tu voudrais qu'elle rêve,
Tu gardes un petit doigt en l'air,
Tu parles de décalages horaires,
De plages blanches
À l'autre bout de la terre, de la terre.
(ou)Pourquoi pas Venise,
Quand les fontaines s'allument,
En dessous des lumières grises,
On pourrait danser
Sur le bord des lagunes, des lagunes.
Et y'a une heure où va retentir ... le signal,
Un moment où tu vas t'sentir...
Animal, animal, animal,
Animal, animal
Celui qui attend sous le déluge,
Qui couche contre la porte,
Celui qui crie, qui hurle
Jusqu'à ce que tu sortes,
Qui t'aime dans la voiture,
Qui court quand tu appelles,
Qui pleure, qui pleure, qui pleure
Mon Dieu que les femmes sont belles
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu.....
Que les femmes sont...
Tu voudrais qu'elle danse,
Qu'il y ait des fleurs partout par terre,
Et dans le grand silence,
Tu te sens capable de marcher sur la mer,
Sur la mer.
Tu voudrais qu'elle t'aime,
Tu sors tes plus belles lectures,
Et t'en oublies certaines,
Comme ces filles à plat posées sur tes murs,
Sur tes murs.
Et y'a une heure où va retentir...
Le signal,
Un moment où tu vas t'sentir...
Animal,animal,animal,
Animal,animal.
Animal,
le signal,
le signal,
animal ....
francis cabrel - assis sur le rebord du monde
Si j'ai bien toute ma mémoire
Disait Dieu dans un coin du ciel
J'avais commencé une histoire
Sur une planète nouvelle, toute bleue
Bleue, pour ne pas qu'on la confonde
Je vais aller m'asseoir sur le rebord du monde
Voir ce que les hommes en ont fait
J'y avais mis des gens de passage
J'avais mélangé les couleurs
Je leur avais appris le partage
Ils avaient répété par coeur
"Toujours"! tous toujours dans la même ronde
Je vais aller m'asseoir sur le rebord du monde
Voir ce que les hommes en ont fait
Je me souviens d'avoir dit aux hommes
Pour chaque fille une colline de fleurs
Puis j'ai planté des arbres à pommes
Où tout le monde a mordu de bon coeur
Et partout, partout des rivières profondes
Je vais aller m'asseoir sur le rebord du monde
Voir ce que les hommes en ont fait
Soudain toute la ville s'arrête
Il paraît que les fleuves ont grossi
Les enfants s'approchent, s'inquiètent
Et demandent "pourquoi tous ces bruits?"
Sans doute, Dieu et sa barbe blonde
Dieu qui s'est assis sur le rebord du monde
Et qui pleure de le voir tel qu'il est!
Dieu qui s'est assis sur le rebord du monde
Et qui pleure de le voir tel qu'il est.
francis cabrel - automne
Colchiques dans les prèsFleurissent, fleurissentColchiques dans les prèsC'est la fin de l'étéLa feuille d'automneEmportée par le ventEn rondes monotonesTombe en tourbillonnantNuage dans le cielS'étire, s'étireNuage dans le cielS'étire comme une aileLa feuille d'automneEmportée par le ventEn rondes monotonesTombe en tourbillonnantChâtaignes dans les boisSe fendent, se fendentChâtaignes dans les boisSe fendent sous nos pasLa feuille d'automneEmportée par le ventEn rondes monotonesTombe en tourbillonnantEt ce chant dans mon c?urMurmure, murmureEt ce chant dans mon c?urMurmure le bonheurLa feuille d'automneEmportée par le ventEn rondes monotonesTombe en tourbillonnantLa feuille d'automneEmportée par le ventEn rondes monotonesTombe en tourbillonnant
francis cabrel - bonne nouvelle
Deux ou trois anges autour
Toujours en sentinelles
Des papillons aux ailes lourdes
De cannelle
Y'a pas de raison que ce soit confidentiel
Chaque fois que je te vois, que je t'appelle
La vie me donne ce que j'attends d'elle
Dans chaque bar, chaque coin de rue
Chaque chapelle
Tout le monde voit bien que sans toi
Je dérive au diesel
Toi t'as les clefs de tout, de la Tour Eiffel
C'est de là-haut que tu colores l'arc-en-ciel
C'est pour ça que je t'appelle "Bonne nouvelle"
J'entends les cuivres, les cordes, les cors
Les violoncelles
Je vois le monde loin, loin
Sous mes échelles
La nature a beau faire le lait, le miel
Le grand, l'inestimable, l'Essentiel
C'est toujours mieux sous ton ombrelle
Bonne nouvelle
Je me battais comme tout le monde
Pour quitter mes ombres profondes
Des tunnels
Dans la grande course d'obstacles
Je t'attendais comme un miracle
Un Noël
Il est venu mon jour de chance
Ni en retard, ni en avance
Ponctuel
Quand t'as allumé ton sourire
J'ai pu enfin m'entendre dire
La vie me donne ce que j'attends d'elle
Comme ça ce serait donc moi le gars aux yeux
Pleins d'étincelles
Celui qui connaît toutes tes couleurs de rimmel
À chaque fois que nos doigts s'entremêlent
Est-ce que tu sens les nuages à tes semelles
Et si c'était éternel ...
Dans quelque temps, dans quelques tours
De carrousel
Quand je t'écrirai des mots d'amour
Poivre et sel
Y'a pas de raison que ce soit confidentiel
Je dirai comme à chaque fois que je t'appelle
La vie me donne ce que j'attends d'elle
La vie me donne ce que j'attends d'elle ...
Je me battais comme tout le monde ...
francis cabrel - c est écrit
Elle te fera changer la course des nuages
Balayer tes projets, veillir bien avant l'âge
Tu la perdras cent fois dans les vapeurs des ports
C'est écrit ...
Elle rentrera blessée dans les parfums d'un autre
Tu t'entendras hurler "Que les diables l'emportent"
Elle voudras que tu pardonnes et tu pardonneras ...
C'est écrit ...
Elle n'en sort plus de ta mémoire ...
Ni la nuit ni le jour ...
Elle danse derrière les brouillards ...
Et toi, tu cherches et tu cours ...
tu prieras jusqu'aux heures où personne n'écoute
Tu videras tous les bars qu'elle mettra sur ta route
T'en passeras des nuit à regarder dehors ...
C'est écrit ...
Elle n'en sort plus de ta mémoire ...
Ni la nuit ni le jour ...
Elle danse derrière les brouillards ...
Et toi, tu cherches et tu cours ...
Mais, il n'y a pas d'amour sans histoire
Et tu rêves et tu rêves ...
Qu'est-ce qu'elle aime ?
Qu'est-ce qu'elle veut ?
Et ces ombres qu'elle te dessines autour des yeux ...
Qu'est-ce qu'elle aime ?
Qu'est-ce qu'elle rêve ?
Qui elle voit ?
Et ces cordes qu'elle t'enroule autour des bras ...
Qu'est-ce qu'elle aime ?
Je t'écouterai me dire ses soupirs, ses dentelles
A bien y réfléchir, elle n'est plus vraiment belle
Que t'es déjà passé par des moments plus forts
Depuis ...
Elle n'en sort plus de ta mémoire ...
Ni la nuit ni le jour ...
Elle danse derrière les brouillards ...
Tu cherches et tu cours ...
Mais, il n'y a pas d'amour sans histoire
Oh tu rêves et tu rêves ...
Elle n'en sort plus de ta mémoire ...
Elle danse derrière les brouillards ...
Et moi, j'ai vécu la même histoire ...
Depuis, je compte les jours ...
Depuis, je compte les jours ...
Depuis, je compte les jours ...
francis cabrel - c était l hiver
C'Étais L'Hiver
Elle disait "j'ai déjà trop marché
Mon coeur est déjà trop lourd de secrets
Trop lourd de peines"
Elle disait "Je ne continue plus
Ce qui m'attends je l'ai déjà vécu
C'est plus la peine"
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son coeur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil
Ni aux silences des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son coeur
Le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir là
Le soir de ses vingts ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la facade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Même si depuis ce soir là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon coeur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Même si depuis ce soir là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon coeur.
francis cabrel - carte postale
Allumés les postes de télévision
Verrouillées les portes des conversations
Oubliés les dames et les jeux de cartes
Endormies les fermes quand les jeunes partent
Brisées les lumières des ruelles en fête
Refroidi le vin brûlant, les assiettes
Emportés les mots des serveuses aimables
Disparus les chiens jouant sous les tables
Déchirées les nappes des soirées de noce
Oubliées les fables du sommeil des gosses
Arrêtées les valses des derniers jupons
Et les fausses notes des accordéons
C'est un hameau perdu sous les étoiles
Avec de vieux rideaux pendus à des fenêtres sales
Et sur le vieux buffet sous la poussière griseIl reste une carte postale
Goudronnées les pierres des chemins tranquilles
Relevées les herbes des endroits fragiles
Désertées les places des belles foraines
Asséchées les traces de l'eau des fontaines
Oubliées les phrases sacrées des grands-pères
Aux âtres des grandes cheminées de pierre
Envolés les rires des nuits de moissons
Et allumés les postes de télévision
C'est un hameau perdu sous les étoiles
Avec de vieux rideaux pendus à des fenêtres sales
Et sur le vieux buffet sous la poussière grise
Il reste une carte postale
Envolées les robes des belles promises
Les ailes des grillons, les paniers de cerises
Oubliés les rires des nuits de moissons
Et allumés les postes de télévision
Allumés les postes de télévision
francis cabrel - cent ans de plus
Cent ans dans la peau de l'esclaveEt juste après cent ans de plusChercher des miettes sous les tablesAvant que les blancs ne marchent dessusDormir sur des paquets de planchesChanter seulement le dimancheTu vois la femme noireDans le rôle de la bonneAvec tout à côtéTout tordu son bonhommeAprès ça faut pas que tu t'étonnesC'est Eux qui ont faitEux qui ont faitSon House et Charlie PattonHowlin' Wolf et Blind LemonBien rouge le sang de l'AfriqueSur la jolie fleur du cotonLa toute nouvelle AmériqueLa belle démocratie "Welcome"Bateaux déportant les villagesAu bout de l'immense voyageGravé dans la mémoirePour des années-lumièreChaque larme d'ivoireChaque collier de ferAprès ça faut pas que tu t'étonnesC'est Eux qui ont faitEux qui ont faitSon House et Charlie PattonHowlin' Wolf et Blind LemonToujours plaire aux marchands de fantômesElle qu'on achète et lui que l'on donneNaître avec la peine maximumToujours vivant dans ce que nous sommesPeuple interdit du reste des hommesCherchant le bleu de l'ancien royaumeEux qui ont fait faut pas que ça t'étonneSon House et Charlie PattonBlind Blake et Willie DixonMa Rainey et Robert JohnsonHowlin' Wolf et Blind Lemon...Son House et Charlie Patton
francis cabrel - chandelle
Elle, elle sort tout droit d'une aquarelleAvec ses dentelles d'autrefoisElle est belle comme un chemin de croixElle, les enfants l'appellent ChandelleParce qu'elle tremble à chaque pasMais le prisonnier c'est moiSi elle a peur, si elle a froid, moi aussiL'hiver est fait pour que nos corps se serrentEt se serrent sans bruitSi elle a peur, si elle a froid, moi aussiJe suis le premier qui l'appelleLe premier qui lui ouvre les brasComme si chez nous elle n'existait pasEt d'elle, je reçois quelques nouvellesPar les oiseaux qu'elle m'envoieJe suis loin, mais ne t'inquiète pasSi elle a peur, si elle a froid, moi aussiL'hiver est fait pour que nos corps se serrentEt se serrent sans bruitSi elle a peur, si elle a froid, moi aussiMais chacun de ses silences est mortelChacun de ses mots de porte au cielHey, d'aussi loin que tu soisSi tu m'entends, arrête-toiToi qui cours pour que ton corps soit transparentToi qui pleures que la vie te prend tout ton temps,Hey, d'aussi loin que tu soisSi tu m'entends, arrête-toiChandelle, c'est ma chanson pour toiMa chanson pour toiChandelle, c'est toujours le soir de NoëlQuand elle revient vers chez moiEt même je ne suis pas sûr qu'il ait fait nuitEntre hier et aujourd'hui
francis cabrel - change de docteur
Toi tu essaies comme les autres fousD'arrêter le temps, de le briser d'un seul coupEt tu plantes tes ongles aux pierres de sa vieIl t'emporte avec luiAu moment où tu penses être enfin le plus fortC'est trop tard, tu dorsAlors tu rêves d'être le prêtre hindouQui encense le soir le ciel de Diên Biên PhuMais sa voix est trop graveMais tu as peur des croixQui terminent ses brasViens, change de docteurViens, j'en connais un meilleurIl arrache sa vie et te soigne avec çaChange de docteurViens, j'en connais un meilleurIl déchire la nuit qui coule au fond de toiQui coule au fond de toiAlors tu prends des grains de sucre rouxEt tu deviens la star des flashs, des interviewsMais tes mots sont trop hautsEt les mecs des journauxNe les comprennent pasLeurs crayons sont trop finsLeur soleil est trop basEt tout se brise et tu tombes aux genouxD'une horde de ratsLes princes des égoutsC'est leur chef qui le ditJe peux sauver ta vieSi tu couches avec moiViens, change de docteurViens, j'en connais un meilleurIl arrache sa vie et te soigne avec çaChange de docteurViens, j'en connais un meilleurIl déchire la nuit qui coule au fond de toiQui coule au fond de toiDisons qu'un jour il n'y ait plus de tabousQu'il n'y ait plus d'interditsNi de prêtres jalouxJuste un grain dans la fouleUne pierre qui rouleEt tout le monde s'en foutViens, change de docteurViens, j'en connais un meilleurIl arrache sa vie et te soigne avec çaChange de docteurViens, j'en connais un meilleurIl déchire la nuit qui coule au fond de toiQui coule au fond de toiViens, change de docteurViens, j'en connais un meilleurIl déchire la nuit qui coule au fond de toiQui coule au fond de toi
francis cabrel - chauffard
Y a les bandes blanches qui défilentEt ta vie qui s'accroche à son filTu es dans la zone rouge du compteurMais tu ne t'occupes plus des couleursIl faut surtout pas que tes mains tremblentY a les troncs des arbres qui t'attendentMême dans les passages difficilesY a les bandes blanches qui défilentY a le vent qui siffle sous les tôlesEt le cri des pneus quand tu décollesEt derrière toi la nuit qui retombeSur le sillage étroit de ta bombeEst-ce que c'est ton c?ur qui fait hurler la machineOu bien le moteur qui bat dans ta poitrineEt qui propulse ton projectileEntre les bandes blanches qui défilentChauffardTu vois le monde autour dans des brumes liquidesEt c'est pour ça que tu cours toujours sur la voie rapideChauffard, chauffardTu pousses la musique jusqu'au plus fortPour pas sentir les doigt de la mortEt ni les chiens qui aboient dans leur sommeilNi les hommes de loi que tu réveillesTu vois quelques tâches claires sur le dos des camionsQuelques mots de travers sur des panneaux bidonsEt ton sang fait monter les aiguillesJusqu'au rouge des feux que tu grillesChauffard, chauffardTu vois le monde autour dans des brumes liquidesEt c'est pour ça que tu cours toujours sur la voie rapideChauffard, chauffardTu dis que tu connais ton nom par c?urEt que tu préfères le son de ton moteurQue si jamais personne ne t'arrêteT'iras te crasher sur le fond de la planèteEt que tu vibres quand les virages s'avancentEt que la vitesse te laisse ta chanceEt que t'es jamais aussi tranquilleQue quand les bandes blanches défilentChauffard, chauffardTu vois le monde autour dans des brumes liquidesEt c'est pour ça que tu cours toujours sur la voie rapideTu vois le monde autour dans des brumes liquidesEt c'est pour ça que tu cours toujours sur la voie rapideChauffard, ChauffardChauffard, chauffard, chauffard
francis cabrel - comme eux
Il rêvait de noircir des pagesD'écrire des choses nouvellesElle, aurait peint des paysagesEt joué du violoncelleÀ s'aimer toujours davantageIls ont trouvé naturelElle, le cambouis des garagesLui, les produits de vaiselleElle posait ses doigts sur la carteToujours du côté chaleurDe temps en temps faudra qu'on parteS'embrasser ailleursElle ne voit pas le temps qui passeIls prennent tellement à c?urCes fins de semaine sur placeAutour d'un bouquet de fleurs...Jamais de cris, de problèmesTout le monde peut voir comme ils s'aimentNi double fond, ni double jeuRien que de la lisse surfaceQue du collant double faceFasse le ciel qu'on soit comme euxComme euxIls rêvent d'un chambre tranquilleDe quelques jouets au milieuQu'importe l'endroit ou le styleLe centre-ville ou la banlieueDe temps en temps faudra qu'on parteUn jour, il écrira un peuElle sait où elle a rangé la cartePour les jours où ça ira mieuxJamais de cris, de problèmesTout le monde peut voir comme ils s'aimentNi double fond, ni double jeuRien que de la lisse surfaceQue du collant double faceFasse le ciel qu'on soit comme euxComme eux
Cds francis cabrel á Venda